ACTE D'EXISTENCE
Dessiner, peindre , photographier, de dehors, sur le motif, jusque dans mon atelier .

IDENTITE :   MENEZIEK : montagneux/montagnard
Mes origines sont en Bretagne. "Menez" ,dans la langue de ma terre natale : la montagne.
Je relie le point de départ à mon évolution géographique, la mer à la montagne. Ce surnom résume les deux pôles de mon existence. J'en ai donc fait ma signature.



MOUVEMENT ÉLASTIQUE, L'EFFET BOOMERANG,
De l'Être vers l'extérieur, Retour à l'envoyeur, Production d'une matérialisation

L'effet "boomerang" :  un instant, : je ressens, je perçois. Je prends l'intention de produire un dessin une aquarelle, une huile...j'arme le boomerang : je prends une feuille, une toile, les moyens scripturaux ou picturaux . Je lance le boomerang : je me lance dans la production avec ma gestuelle. Le boomerang revient, je le rattrape. Ma production terminée, un temps d’accalmie  prends corps en moi, je m'approprie des sentiments de passage. ( ai-je  pris le boomerang dans la tête ?      :-D ))))

Même si ce site donne l'impression d'immédiateté créative, productive, ce processus interne fonctionne depuis mon enfance. Le "Pourquoi" de ma production reste énigmatique. j'aime dessiner, peindre et photographier en toutes circonstances. Ça répond en partie à mes angoisses, à mes questionnements philosophiques, à ma quête du bonheur....Donc je sors de hors , et je réintègre  ce que j'ai enregistré à travers mon regard, et qui revient en moi, qui s'intériorise, mûrit parfois pour prendre corps.

dessiner, peindre, à la découverte de nouveaux horizons  image
Bonjour à mes visiteurs, à ceux et celles qui chercheront dans mes productions,

JE NE SUIS RIEN SANS LE SPECTACLE QUE M'OFFRENT LES AUTRES, LE MONDE EN ACTION

Je vous présente mon travail artistique, Mon "process" : Être dehors, dans la rue, en montagne, ou à la mer, et tracer, peindre mon passage, comprendre l'endroit où je suis...et peut-être chercher une résonance qui va de mon intérieur vers l'extérieur et réciproquement. .
Quand je fais mes croquis , directement à l'encre, je cherche à être proche de la réalité, SANS Y ÊTRE . Tout est modifié par mon intériorité, l'allégresse devant "un Ailleurs". Je voyage léger, en général, un sac à feuilles dans le dos, mon sac à matériel. Se perdre " Ailleurs", où d'autres vivent, où le spectacle d'un orage me saisit...Principe du carnet de voyages
C'est mon écriture exécutée au stylo plume, au milieu de ce siècle qui oublie le geste scriptural ( graphein ),  Le Tremblement de l’Âme.  D'où l'importance de savoir regarder et mémoriser .
Mon travail est peut être tinté de mélancolie. le bleu Watermann et l'encre sanguine sont mes préférées.
Défi lancé à chaque fois contre la froide, inerte technologie ! Quoi de plus improbable de dessiner une scène ,proche du réel , au lieu de prendre une simple photo? Simple, Pas d'électricité, dessiner, peindre, sont des actes "doux", peu évolués mais fortement intériorisés. Vibrer au contact de la Vie.

A l'inverse,
Travailler en intérieur est à mon sens un acte de "prisonnier". Dans mon atelier, je travaille exclusivement à l'huile, quand il neige ou quand il pleut. Je reprends mes croquis et le temps modifie mes souvenirs.
En peinture, je reste attaché à l’Impressionnisme ; c'est un mouvement qui est proche du réel sans l'être, qui est emprunt de poésie, étudiant l'évolution de son siècle.
Au bout du pinceau, enfermé dans l'atelier, je recherche la touche, la griffe dans la peinture , le geste "relief"/trace/empreinte;   mais ce n'est qu'un détail du processus.

Donc quand la météo le permet, je sors avec une caisse-châssis-trépied, tubes de peinture à l'huile et pinceaux , chiffons, liquide de nettoyage ou bien trépied alu et sac à dos plein de feuilles 50 x 65 + stylo plumes...à l'air libre

dessiner, peindre reste une recherche de l'intérieur vers l'extérieur. Si , instinctivement, je vais  regarder autour, dehors, c'est pour que j'existe, que je vibre aux couleurs, aux matières du monde AVANT DE MOURIR.   Est-ce  cela qui m'angoisse ? , il y a une urgence de vivre et de TRACER COMME SUR LES MURS D'UNE GROTTE COMME LES HOMMES PREHISTORIQUES.  
Je trouve, dans cette action, le calme de l'ÂME, dans la tourmente de notre XXI siècle.

Que le regard du visiteur  fasse vivre mes productions d'une autre manière

2017 : c'est à cette période que j'ai pris conscience que je pouvais produire des croquis un peu partout , et , que c'était vital pour moi.  Loin de Dinard-Saint - Malo durant l'année , l'objectif de ces croquis était de marquer, tracer, ma mémoire affective. Prendre une photo aurait été trop simple

Mon processus s'était révélé à ma conscience...j'allais dessiner , faire des croquis des endroits que j'aimais , où je passerai...Marquer mon passage

un feutre fin, noir,  comme outil.

  • Gap, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Accrocher-désaccrocher son exposition, tenir une permanence, explique aux visiteurs ce qui m'a motivé sur le coup...ça peut paraître fou, inutile...Mais ô combien de belles rencontres! tant avec les personnes qui me reçoivent que des clients surprenants, même collectionneurs...
D'une part, ça fait un bien fou à l'égo...ne le nions pas.
D'autre part, ça renforce "le sens de l'Existence"...
Ce sont deux choses différentes...Le premier acheteur est celui qui " reconnaît l'élan vital" dans notre travail..Elle/lui aperçoit une part de ce qui nous a ému.. C'est la fin d'une forme de solitude dans la création.
C'est le spectateur, le visiteur-regardeur, qui fait vivre l'espace que j'ai organisé , par la taille, les sujets de mes toiles, de mes dessins, mes lavis.
Notre égo, c’est une des enveloppes de notre être qui se questionne. C'est celle qui attend le droit d'exister, d'être reconnu pour avoir une place dans la société.
Ensuite, l'exposition, la vente des productions... sont des temps qui s'insèrent dans le temps unique de l'existence.

C'est autour de ces livres que j'ai construit une partie de ma réflexion. Certains m'ont plus apporté de réponses sur l'intériorité, d'autres m'ont guidé vers une perception plus large.

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Tout d'abord, il y a une franche opposition des encres dominantes , l'encre Watermann et l'encre plus sanguine. Cela touchera plus l'émotionnel de la personne qui regardera cette recherche. Les gestes de la plume sont troublés , déroutés par le travail de l'eau projetée. Puis, zone indéfinie où les encres se mélangent ( à droite de l'image)

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Cette recherche d'encre" aquarellisée", de lavis contemporain ne sera peut être pas au goût d'un large public...mais plusieurs étapes m'ont conduit à ce résultat plus personnel, un re-passage à la plume après le travail de l'eau, le séchage

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PARTI PRIS image

En tout temps, je resterai un farouche partisan du papier, des stylos plumes, des pinceaux, des pigments et des échanges humains réels.

Pendant mes 3 années à la Sorbonne, en distanciel, et en présentiel, j'ai été confronté avec l'ère informatique...Mais force est de reconnaître que ç'est dans l'air du temps.

Ensuite, le passage par la Sorbonne m'a ouvert le regard, la perception cognitive, intellectuelle. Par nature, je dois dessiner, peindre , photographier. Je n'ai pas encore résolu le " pourquoi" de ces actions, mais elles me sont nécessaires. C'est une interrogation constante vers l'interne, l'inconscient, la "Boite Noire" de l'Être, et de l'être.

De jour en jour, aller plus loin dans la recherche du trait et de la matière, dans l'utilisation la couleur ou dans l'utilisation d'une palette limitée...Ce travail s'impose consciemment, intentionnellement ...pour sortir de la production facile.

DE DEHORS JUSQUE DEDANS : je réalise le "va et vient" : le regard va vers l'extérieur, les autres ...Puis il revient en moi, dedans...C'est vraiment le Vol du Boomerang

Photographier, c'est , non pas avoir un boulet aux pieds, mais un boitier-objectifs dans les mains et découper l'existence dans le temps de l'instant, et découper le regard dans l'espace autour de soi. volontairement .

Ce que je montre, ou "donne à voir" ( expression bien à la mode à présent) en photographie, est un processus parallèle au dessin, à la peinture. Dans la photographie , je cherche à dévier de l'image réelle, non pas en utilisant une situation "Trasch", mais en modifiant les paramètres de prise de vue, vitesse, diaphragme, sensibilité... procédé simple dans la démarche. La couleur me rapproche trop du réel, sauf lorsqu'elle est saturée dans la lumière, tel un sujet "high key".
C'est ma position " artistique". Déstructurer, dévier le boitier-objectifs dans ses capacités électroniques- mécaniques n'est pas un jeu mais bien un acte volontaire pour sortir de la vision commune. C'est élever le regard , sublimer le regard en utilisant le champs des possibles. Ne pas faire de la photo facile, position égocentrique.
J'ai utilisé le médium photographique dans d'autres espaces avec d'autres buts.

Matériel : Boîtiers FUJI XPRO-1 + 23mm , EOS 60D et 5DMARKIV
Objectifs : 17/35mm:4 - 70/200mm:4 - 24/70mm:2.8 - 100/400mm:2.8 - 100mm2.8 macro
sac LOWEPRO

Bien sur , la caverne rappelle l'histoire de Platon sur la perception et la vérité. Mais pour ma part, elle me renvoie à l'âge des cavernes, et surtout à notre caverne psychologique, ce que l'inconscient  dans la pénombre de notre esprit fait apparaître....

Pour se décaler de la réalité, j'ai évidemment débrayé mon boitier, joué sur la sensibilité du capteur, joué sur l'incrémentation des valeur de lumière, en supprimant la couleur.  Serait ce une photo naturelle rupestre sur le pertrait ( partie droite de la photo ) ?

Les effets de roches me rappellent les effets de touches à la Cézanne...ce n'est que ma perception...

Ne serait-ce pas le paysage qui flottait dans de l'eau avec des flocons de neige artificiels ,dans une bulle de plastique que l'on secouait quand nous étions enfants ?

Notre perception , nos sens nous jouent ils des tours?,  notre entendement s'interroge...la nature réserve bien des incohérences lorsque regarde de plus près...L'interprétation  va plonger dans un champs immense des possibles...Faut il simplement regarder la matière?

Les agencements de matières naturelles forment souvent des paysages de science-fiction